Publié le : 11 juin 20206 mins de lecture

1 – Comment savoir si votre idée est bonne ?

Voici quelques questions à se poser :

  • Votre idée est-elle issue de la découverte d’une opportunité ou de l’application nouvelle de quelque chose qui existe déjà ?
  • Votre idée est-elle innovante ?
  • Votre étude de marché (particuliers ou professionnels, concurrence, etc.) est-elle concluante pour valider votre idée ?
  • Partez-vous de votre propre expérience ou comptez-vous démarrer dans un secteur totalement nouveau ?
  • Avez-vous un esprit critique vis-à-vis de votre idée ? Sinon demandez l’avis d’autres personnes.
  • Où voulez-vous aller ? Gardez des points de repère.

2 – Qui peut vous aider à créer votre entreprise ?

  • Contactez des prestataires de conseil (avocat conseil d’entreprise, expert-comptable) pour gagner du temps. Votre futur comptable, par exemple, peut vous aider à mettre toutes les questions à plat (financement, prévisionnel, …).
  • N’oubliez pas de prévoir un plan B : que feriez-vous si vous vous plantez ?
  • Appuyez-vous sur un réseau de prestataires.
  • Préparez-vous pour mieux anticiper.
  • Franchissez l’obstacle administratif et financier avec assurance.
  • Maîtrisez également tout le dispositif d’aides et d’accompagnement à la création d’entreprise.

3 – Où travailler ?

Si vous travaillez à domicile, vous avez intérêt à mettre un accent particulier sur la discipline. Trouvez également un endroit isolé afin de rester concentrer à l’abri du bruit ou des interruptions de votre entourage. N’oubliez pas de sortir de temps en temps de chez vous pour rencontrer d’autres entrepreneurs.

Si vous optez pour l’extérieur, choisissez une petite surface pour démarrer. Vous pouvez aussi mutualiser vos bureaux. En fonction de l’activité, choisissez une proximité avec des gens complémentaires de votre activité.

4 – La franchise est-elle adaptée aux solopreneurs ?

Toutes les activités de franchise ne peuvent pas se faire en solo, car il est difficile de rester durablement seul dans son réseau, sans équipe. Toutefois, il existe quelques exceptions telles que les mandataires immobiliers et les conseils en entreprises. En plus, la franchise n’est pas adaptée aux entrepreneurs à fort esprit d’indépendance, qui aiment travailler et rester seuls. Si vous souhaitez démarrer doucement avec un investissement très limité, la franchise n’est pas un choix judicieux.

Par contre, pour les franchises qu’il est possible de développer en solo, faites attention à l’investissement financier et définissez bien vos critères de choix.

5 – Comment financer votre entreprise ?

S’il s’agit d’une franchise, vérifiez le droit d’entrée en rapport avec le contenu de l’offre (formation, mise en place de l’activité, support), la redevance publicitaire, la redevance sur le chiffre d’affaires, les royalties. Méfiez-vous des belles promesses. Quand ça ne coûte pas cher, il n’y a peut-être pas grand chose derrière !

En solo, si vous montez votre business, prévoyez votre auto-financement sur un an, au minimum. Sinon, sollicitez des aides financières auprès d’organismes comme France InitiativeADIE, le réseau Entreprendre ou l’aide à la création ou reprise d’entreprise de Pôle Emploi. Ces aides sont évidemment soumises à conditions. La plupart d’elles sont des prêts d’honneur à 0%. Renseignez-vous.

Il y a également les prêts bancaires. La bonne nouvelle est que, généralement, les banques suivent une fois que vous avez obtenu un prêt d’honneur. Dans tous les cas, vous aurez besoin d’avoir un dossier bien ficelé.

Mettez en place avec votre comptable un tableau de trésorerie et sachez négocier avec vos fournisseurs.

Ne vous fixez pas trop tôt un salaire. Choisissez le bon moment pour ne pas handicaper votre activité.

Pour finir, faites attention à vous : votre quotidien, vos engagements vis à vis de votre famille.

6 – Quel statut juridique et social choisir ?

Tout dépend de la nature de votre activité. Après avoir défini votre modèle économique, choisissez le statut juridique et social le mieux adapté à votre activité. Vous aurez à choisir entre entreprise individuelle et société.

Point très important : mettez à l’abri tout votre patrimoine personnel et familial, surtout immobilier, non utilisé par l’entreprise en vous rapprochant d’un notaire.

Dans tous les cas, vos interlocuteurs privilégiés sont les experts : experts-comptables, avocats, notaires, etc.

7 – Quand faut-il embaucher ?

Dès que l’activité se développe et qu’on n’a plus le temps de tout faire soi-même, c’est le moment de déléguer.

A défaut de pouvoir embaucher, trouvez des prestataires pour vous épauler.

8 – Ne restez pas seul !

  • Privilégiez le côté humain en intégrant des réseaux d’entrepreneurs.
  • Pensez à sortir de chez vous de temps en temps pour rencontrer du monde.
  • Développez votre réseau, faites du networking.
  • Discutez de vos choix stratégiques avec vos conseils, avec d’autres chefs d’entreprise.